jeudi 21 février 2008

VLAMINCK au Musée du Luxembourg


Semaine PND culturelle..humm qu'est ce que j'aimerais changer de métier parfois..
Je n'ai pas pu résister à l'envie de poster ce magnifique tableau sur notre blog. L'exposition Arcimboldo étant terminée (personnellement je ne l'ai pas vue mais cela ne m'attirait pas plus que ca..), place aux fauvistes, aux couleurs, à la chaleur..
et tout ca dans le magnifique jardin du luxembourg!
Quelques info récupérées sur le site du musée: "L’exposition rassemble des œuvres de 1900 à 1915, c’est-à-dire depuis les premières peintures de jeunesse que nous connaissions (les réalisations antérieures, peintes dès l’âge de 17 ans, ont disparu) et qui affirment déjà la violence d’une expression caractéristique du peintre, jusqu’à celles réalisées au début de la Première guerre, témoignant des recherches de restitution de l’espace qui l’animaient alors.
Un regard d’ensemble sur la production de Vlaminck à cette époque met en évidence la part essentielle qu’il prit au renouvellement de la peinture initié au début du siècle, l’inventivité des recherches qu’il mena avec Derain et qui firent de Chatou l’un des foyers les plus actifs de ce renouveau.
Dans cette période de grandes remises en question et de bouleversements esthétiques, l’œuvre de Vlaminck est à considérer à la fois à travers sa relation à la génération post-impressionniste qui l’a précédé (Van Gogh, Gauguin, les Nabis, Cézanne, Signac), et sa formidable audace qui le conduisit vers une gestualité expressive, une outrance de la couleur et une déformation sélective n’ayant craint aucun débordement : « Je haussais tous les tons, je transposais dans une orchestration de couleurs pures tous les sentiments qui m’étaient perceptibles. J’étais un barbare tendre et plein de violence » (Tournant dangereux, 1929)."
Bon, je crois que je vais essayer d'y faire un tour ce week end, peut être dimanche..

12 commentaires:

Unknown a dit…

Bonne idée, ça va élever le niveau du PND!:-).
Perso, je suis bien partant pour dimanche après midi

Ryma a dit…

Partante aussi pour dimanche après-midi.
Que de sorties culturelles en perspective pour le PND, pour "La Mégère apprivoisée" déjà vu et c'est excellent....

Cédric a dit…

...Mais...c'est tout pres de mon fauteuil face au petit bassin ca !
Va pour dimanche PM


Nota :
Pour nos amis des régions, il est possible de recréer (une partie) de l'ambiance jardins du Luxembourg : http://www.madeindesign.com/prod-Fauteuil-Bas-Luxembourg-Fermob-ref410430.html

helene a dit…

Super!
On se retrouve donc dimanche dans l'après midi au jardin du luxembourg (s'il fait beau j'y serais suffisamment tôt, avec mon sandwich.)), mais ne pourrais pas partir trop trop tard pour cause de diner protocolaire le soir à Fontainebleau (19H30).
A très bientot. bises à tous

helene a dit…

Un grand événement à feter ce we: je pars de Fontainebleau!!!!! Vive la vie parisienne!

rt a dit…

Good News !!!

Bienvenue à la capitale :-)
Prépare les formulaires de demande de Vélib et de carte UGC-MK2 Illimité.

Anonyme a dit…

quand à moi je sais aps ca dépendra de mon emploi du temps, je me grefferai pe au dernier moment ou pas

encore toutes mes félicitations à hélène uqe j'ai eu l'occasion de féliciter de vive voix toute à l'heure
peut etre à dimanche
l'Anonyme

Unknown a dit…

Bravo Hélène, content pour toi. Par contre les diners protocolaires à Fontainbleau vont pas te manquer?
En tous cas, moi ça m'impressionne beaucoup : c'est au Château, j'imagine:-)
à dimanche

rt a dit…

A l'attention de l'anonyme overbookée : N'était il pas question d'un billet sur "L'enfer de la bibliotheque" ?

L'expo est prolongée jusqu'au 22 mars.

rt a dit…

Papier du Monde de jeudi :

Quelques anecdotes pittoresques ont rendu célèbre Maurice de Vlaminck (1876-1958) : ses débuts de coureur cycliste, ses expériences de boxeur, ses airs de fort des Halles et la cravate en bois peint qui, à en croire Apollinaire, pouvait lui servir de matraque. Il aurait rencontré Derain dans un train de banlieue à l'occasion d'un déraillement et ce hasard aurait décidé de sa carrière de peintre. Il aurait été le premier à acheter une sculpture africaine dans un bistrot d'Argenteuil. Plus sûrement, il a exposé cinq toiles au Salon d'automne d'octobre 1905 dans la salle 7, avec Derain et Matisse. Il est donc l'un des héros du fauvisme.

Jusqu'à sa mort, Vlaminck a entretenu cette réputation. Il l'a aussi compromise. Après 1918, son oeuvre s'est réduite à un paysagisme crépusculaire et neigeux produit en série. Fâché du succès de ses anciens camarades et de Picasso, il a publié sous l'Occupation des philippiques contre l'art moderne. Un voyage à Berlin en 1941 n'a rien arrangé.

Pour toutes ces raisons, peu d'expositions lui ont été consacrées - bien moins qu'à Matisse, Derain et Van Dongen. L'initiative du Musée du Luxembourg, à Paris, n'en est que plus instructive.

AUTODIDACTE

Elle réunit une centaine d'oeuvres d'entre 1902 et 1915. S'il manque plusieurs des principales toiles fauves, leur absence est en partie compensée par les céramiques qu'il décorait à grands traits bleus et quelques oeuvres africaines de sa collection. Il ne reste plus au visiteur qu'à s'abstraire de la publicité bruyante qui entoure l'exposition pour se faire une idée de ce que fut la meilleure époque de Vlaminck.

Idée inévitablement confuse, tant se voient vite les différences de qualité, de tonalité et de manière entre les toiles. Et la présence obsédante des grands modèles. Il ne reste rien de la légende d'un Vlaminck autodidacte et peignant d'instinct devant ses vues de la Seine de 1905 et 1906 qui sont des Monet ou des Guillaumin pour le sujet et la composition, revus par Van Gogh ou par Signac pour la touche et la couleur. L'inspiration impressionniste est banale à cette date en France. Vlaminck, qui vit entre Chatou, Nanterre et Rueil, reprend naturellement les motifs mis à la mode dans les années 1870, ponts sur le fleuve, péniches, régates, usines sur les berges. Les lignes des cheminées, des piles, des quais et des troncs suffisent à construire la toile. Les couleurs sont posées soit par larges touches séparées, soit par tracés sinueux, procédé repris de Van Gogh, que Vlaminck a découvert lors de l'exposition chez Bernheim en 1901 - exposition qu'il voit en compagnie de Derain et où ils font la connaissance de Matisse.

Il oscille entre ces solutions stylistiques. Il cherche l'éclat chromatique, mais hésite à trahir le ton local, à ne plus peindre les feuilles vertes et l'eau bleue. Il veut une peinture énergique, mais s'enlise souvent dans des empâtements qui ont mal vieilli. Il voudrait égaler Van Gogh en intensité mais n'est jamais foudroyant. On craindrait pour lui l'exposition qui le comparerait aux admirateurs allemands du Hollandais, Kirchner et Nolde. Prudemment, l'expérience n'est pas tentée au Luxembourg - et pas même celle, pourtant nécessaire au regard de l'histoire, du parallèle avec Derain. A ce dernier, Vlaminck veut emprunter la légèreté et la vivacité de ses roses et de ses jaunes clairs, mais ses bords de Seine restent le plus souvent très en deçà des bords de Tamise de Derain de 1906.

PASTICHE CÉZANNIEN

L'année suivante, il tente de se saisir du sujet auquel se vouent Derain, Matisse et Picasso au même moment, le nu féminin. Tous se mesurent à Cézanne, mort à l'automne 1906. Chez Picasso, l'épreuve suscite Les Demoiselles d'Avignon. Rien de tel chez Vlaminck : ses Baigneuses en restent au stade du pastiche cézannien. Il en est de même des paysages et des natures mortes qui l'occupent jusqu'en 1914.

Abandonnant Van Gogh et le fauvisme, il n'emploie plus que des verts sombres et des ocres, des plans en triangles et en losanges pour figurer villages et peupleraies, tout en demeurant à bonne distance du cubisme - qu'il maudira plus tard. L'aventure où se précipitent Braque et Picasso n'est pas pour lui, pas plus que la sublimation chromatique de Matisse. Il préfère rester un paysagiste un peu moderne, mais pas trop. Quelques toiles - la Nature morte au couteau de 1910, le Chapeau à plumes de 1911, une Vue de Puteaux en 1915 - se détachent seules d'une production qui paraît déjà devenue presque machinale, sans enjeux intellectuels ni poésie singulière.

helene a dit…

Céline et moi serons sur place dès 13H/14H.On pense aller voir l'expo vers 15h30, si ca convient à tt le monde..

thierry a dit…

Bonjour à tous,je vois que cette semaine a été fort riche d'activité sur le blog PND... à la bonne heure les amis...
Je suis rentré d'Angers très tard vendredi soir, et il m'a bien fallu 1 bonne journée pour m'en remettre...
J'ai à mon tour un déjeuner moins protocolaire ce midi, et suivant l'heure de fin, je vous rejoindrai à l'expo, au mieux sur les coups de 16h30... il est également prévu dans la foulée d'aller toiler sur fond de Juno, une comédie pleine de fraîcheur et d'intelligence, qui a obtenu le plébiscite du public et des critiques presse.
Tenons nous au courant...